La prise trop importante et/ou à long-terme d’anti-douleurs peut provoquer une céphalée diffuse, permanente avec des symptômes peu spécifiques et une localisation peu précise, appelée céphalée par abus d’antalgique. Elle ne doit pas être confondue avec la céphalée de tension. A l’heure actuelle, les mécanismes de développement de cette céphalée ne sont pas clairement identifiables. N’oubliez pas que tous les traitements médicamenteux ont des effets secondaires !
Les traitements anti-douleurs sont assez peu ou pas efficaces dans le cadre de :
- Douleurs non spécifiques, d’apparition progressive, sans cause réelle.
- Douleurs ou céphalées chroniques, c’est-à-dire présentes depuis plus de trois mois en l’absence de résolution de celles-ci.
- Céphalées de tension.
Les médicaments anti-douleurs très puissants tels que les dérivés de la morphine ou le lyrica ne sont prescrits que dans certains contextes bien spécifiques, en post-opératoire ou pour certaines maladies neurologiques. La prise doit être limitée dans le temps afin de réduire le risque d’effets secondaires.
La prise de médicaments tels que les dérivés morphiniques peuvent perturber le cycle de récompense de votre cerveau, responsable du bien-être. Ces derniers peuvent modifier et réduire la capacité de votre corps à produire des substances anti-douleurs, comme la sérotonine. Cela engendre une affaiblissement de la protection naturelle de votre corps contre la douleur, devenant ainsi contre-productif.
Il est important de consulter un médecin avant de prendre ces médicaments puissants et de privilégier d’autres approches thérapeutiques (kinésithérapie, psychologie,..) pour gérer la douleur, surtout dans le cas de douleurs et de céphalées chroniques.

par Manon Pierard
Bibliographie :
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