Lors de votre première séance, il est intéressant de fournir certaines informations concernant l’histoire de votre douleur.
- Son territoire douloureux.
Un territoire douloureux, qui de base, est éparse, et devient, au fur et à mesure du temps, plus précis est une signe d’une évolution favorable.
- Sa fréquence et son intensité.
Ces informations nous aident à évaluer votre évolution et à voir les améliorations dans vos symptômes.
- Son impact sur votre vie privée, sur votre vie professionnelle et sur votre vie quotidienne.
- Les causes possibles de son apparition.
- Les facteurs déclenchants.
- Les facteurs aggravants et/ou les facteurs soulageants.
Les facteurs aggravants servent de signes comparateurs pour évaluer l’efficacité du traitement mis en place.
Dans le cadre des céphalées, donner une description aléatoire n’est pas négatif mais renseigne sur le mécanisme de sensibilité de votre douleur, signifiant que vous avez une hypersensibilité actuelle de votre système neural.
Si vous ne connaissez pas les réponses à ces questions ou que votre douleur est difficilement descriptive pour vous, ne culpabilisez pas de dire “je ne sais pas”, c’est normal et totalement accepté.
Enfin, l’ensemble de ces éléments aident les médecins à prescrire vos médicaments en adaptant le moment et la durée de prise à votre douleur, ainsi que les kinésithérapeutes à prescrire leurs exercices en déterminant quels types d’exercices vous avez besoin et quand est le moment le plus approprié pour les faire.

par Manon Pierard