Une Gouttière occlusale: A quoi ça sert?

Votre mâchoire

La gouttière occlusale, dispositif dentaire moulé sur mesure, protège les dents de l’usure et soulage les tensions musculaires de la mâchoire, en complément d’autres traitements comme la kinésithérapie.

La gouttière occlusale est un morceau de plastique placé sur les dents, moulé sur base de votre empreinte dentaire. Le but de son utilisation est de changer la résultante de force au sein de votre mâchoire. Elle a un rôle de protection de l’usure dentaire, en évitant le frottement dent contre dent. Elle permet un relâchement de la tension musculaire au niveau de la mâchoire. C’est un dentiste ou un occlusodontiste qui décidera si cette opportunité thérapeutique est nécessaire pour vous. 

La gouttière occlusale est indiquée en cas de présence de douleurs et/ou de raideurs matinales et au réveil, au niveau de la mâchoire, du crâne et des tempes, pouvant mener à des céphalées de tension, qui s’estompe au fur et à mesure de la journée. Elle est préconisée dans des cas précis, comme les maux de tête ou les douleurs orofaciales, en cas d’absence de solutions à vos troubles malgré des séances de kinésithérapie. 

C’est aussi une bonne indication si la personne avec qui vous dormez, vous relate que vous claquez ou grincez des dents. 

En ce qui concerne le traitement, les parafonctions sont des habitudes comportementales propres à chacun. Il est recommandé d’essayer d’autres traitements comme la kinésithérapie, l’approche cognitivo-comportementale, et d’agir, via des exercices et des conseils, sur la gestion de votre stress et de votre sommeil, avant de passer à la gouttière occlusale ou au botox, qui sont des traitements de soutien. La gouttière occlusale doit être utilisée de manière transitoire. Elle ne constitue pas un traitement à vie sauf dans le cas de la protection de l’usure dentaire. La gouttière doit être vue comme une attelle de soutien, pouvant être mise lors de phases plus stressantes ou douloureuses de votre vie, qui doit être retirée lorsque cela va mieux.

par Manon Pierard


Bibliographie : 

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